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Les "anciens"

Aujourd’hui, ce sont les doyens du club, encore en activité, qui nous font l’honneur de répondre à nos questions : je veux parler de Jean Michel Lacorre et de Cédric Jalouneix. 

Christophe Vedrenne : Si je peux me permettre « bonjour les vieux », vous allez commencer par vous présenter (nom, prénom, âge, profession).

CJ : Cédric Jalouneix, 35 ans, Agent de la fonction publique territoriale (au secrétariat général de la Communauté d’Agglomération Limoges Métropole)…

JML: Jean Michel Lacorre 38 ans Agent recouvrement trésor public

CV :Avez-vous un club et un joueur préféré ?

CJ : Non.

JML: Le FC Nantes pour le jeu collectif développé et la formation des jeunes même si actuellement le club semble délaisser  ses valeurs

Michel Platini pour son intelligence de jeu, ses passes, son sens du but. Je pense qu’il est à l’origine du développement du foot en France Il a permis a la France de se qualifier 3 fois pour la coupe du monde 1978-1982-1986, de gagner le championnat d’Europe en 1982.Du foot moderne, il a été le premier Français à évoluer dans un grand club étranger la Juventus de Turin ce qui à permis de faire découvrir les qualités de la formation française. 

CV :Depuis combien d’année êtes-vous à l’U.S.S.L ?

CJ : Au moins 25 ans (de trop ?…)

JML: J’entame ma  31e saison au sein du club et qui est l’unique club que j’ai connu

CV :A quel âge avez-vous signé votre première licence ?

CJ : Vers 8 ans je pense, à Royères où j’ai joué une saison.

JML: Ma première licence….à 7 ans

CV :De nos jours, beaucoup de joueurs ne restent pas plus d’une saison dans un club : comment expliquez-vous votre longévité au club miaulétou ?

CJ : Aucun autre club ne m’a jamais sollicité ! Et comme on ne m’a pas non plus demandé de partir…

JML: Je crois que j’ai eu la chance, dans toutes les catégories, d’évoluer avec des groupes de copains et des joueurs de qualité (que je ne peux pas citer car j’en oublierai) ainsi que des éducateurs et entraîneurs qui m’ont fait aimer le foot 

CV :N’avez-vous jamais eu envie de partir dans un autre club durant toutes ces saisons ?

CJ : Je crois que je suis assez lucide sur mes capacités et je sais très bien que nulle part ailleurs je n’aurais pu jouer pendant 15 ans au niveau PH/PL ! C’était possible à St Léonard parce que l’on a peu d’apport de joueurs de l’extérieur.
Quand on part c’est quand même souvent pour jouer plus haut, pour des raisons professionnelles ou pour causes de grosses mésententes : je n’ai été concerné par aucun de ces motifs…

JML: J’ai eu la possibilité 1 ou 2 fois mais j’avais sur place ce que j’attendais du foot sans me prendre trop la tête. Et puis partir, cela voulait dire que je délaissais l’école de foot alors que cela me passionnait

CV :Quels sont vos meilleurs et vos pires souvenirs au club ?

CJ : mes premières années de senior où l’équipe première avait un très gros potentiel et comptait parmi les meilleures équipes de la région ; je n’y faisais d’ailleurs que quelques apparitions… Le dernier « dinosaure » de cette glorieuse génération (encore en activité au club) c’est Jean-michel Lacorre (ailier droit, environ 11sec au 100m, autres temps…)
Séquence nostalgie pour les plus anciens. A l’époque, deux types de joueurs : ceux qui « jouaient du piano » et « ceux qui les déménageaient » ! Catégorie 1 : Mazière, Bastos (techniquement inégalés à ce jour au club et peut-être même dans la région…, ils ont fait pleurer des générations de défenseurs), Lacorre, Garat, Vaute, etc… Catégorie 2 :  Bourdeix, Perpillou, Langlade, Caponigro, puis Boucheron, Razet, Ribière, etc… Monstrueux physiquement, et techniquement au-dessus de la moyenne (sauf exception, désolé Bernard). Voilà, en gros à l’entraînement tu prenais petits ponts sur petits ponts, et en plus les tacles volaient bas.
Les montées (2 en PH et une en PL), la Coupe de la Haute-Vienne (2 ou 3 demies et une finale)
Les mauvaises passes, du type changement d’entraîneur en cours de saisons

JML: Le pire d’abord : la descente de l’équipe 1ere en district
Les meilleurs : champion district en minimes avec une bande de copains et avec ce même groupe le tournoi cadet André ABOT  de Saint Léonard
En senior, gagner la coupe de la HTE VIENNE suivi quinze jours après de la 1ere coupe du LIMOUSIN (qui n’existe plus maintenant) et d’autres matches mémorables…

 

CV : Avec autant d’années en rouge et noir, parlez nous des entraîneurs et des dirigeants qui vous ont marqué.

CJ : Enfin des questions où on va pouvoir régler nos comptes ! Parce que, y’a eu des bons, mais…y’a eu des moins bons. Alors, j’ai fait deux listes que voici :
Non, ce n’est pas vrai.
Cela dit, les entraîneurs que j’apprécie, sont ceux qui ont évidemment des qualités au niveau technique et de ce point de vue je crois qu’à St Léo on a été gâtés (à part un ou deux « accidents »), mais surtout des qualités humaines et de convivialité. En gros, ceux qui gardent à l’esprit qu’on peu jouer sérieusement sans se prendre au sérieux.

JML: En ce qui concerne les dirigeants comment ne pas parler de Claude CARPENET , Jeannot PLANCHAT , Jean LANTERNAT , Pierre LANGLADE qui ont donné au club un esprit de famille et ont permis au club de progresser et de se faire connaître dans la ligue du Centre Ouest.
Pour les entraîneurs , Claude DAGOUT René GORCE Roger PHALIPPOUT Albert MORELON  dans les catégories de jeunes .En senior , Pierre SORIA pour les qualités
d’entraînement , Bernard FERMIGIER pour ses qualités humaines et bien sur Patrick DALBY aussi pour ses qualités humaines mais également pour l’énergie qu’il dégage au sein d’un club et qu’il influe aux dirigeants éducateurs et joueurs .(attention ! je ne dis pas cela pour rejouer en équipe 1ere…)

CV : Vous souvenez-vous de votre premier entraîneur ?

CJ : Dany Fueyo fils à Royères. Claude Dagout, Roger Phalipout, Manu Rocha, Benoit Vaute, Philippe Langlade, Jean François Mauricou à St Léonard en jeunes. Et en séniors : Bernard Fermigier, Pierre Soria, Patrick Dalby (pas le même…, le moustachu), Hubert Blanchard, Dominique Merlin, Benoit Vaute  (plusieurs fois), René Maurelet, Pierre Schmidt, Patrick Dalby (encore). Je pense en « user » encore 3 ou 4…

JML: Mes premiers éducateurs furent Claude DAGOUT, René GORCE  et Roger PHALIPPOUT.  

CV : Et de votre premier président ?

CJ : Claude Carpenet. Paternaliste et dévoué.

JML: Mon premier président  Claude CARPENET 

CV : Si vous aviez une machine à remonter le temps, quelle serait la saison ou l’équipe que vous aimeriez faire revivre et pourquoi ?

CJ : Ou lala ! Amis anciens combattants bonsoir ! Non, je n’ai pas en vie de revrivre des choses, l’équipe et les joueurs d’aujourd'hui me vont très bien.
Cela dit, c’est vrai que la génération dont j’ai parlé plus haut était vraiment impressionnante. Et y vaudrait mieux ne pas la faire revivre (d’abord y sont pas morts !), ils nous écraseraient…

JML: Je n’ai pas d’équipe ou saison préférée même si avec certaines on a gagné quelques trophées. J’ai pris du plaisir à jouer durant toutes ses années et à notre niveau je crois que c’est essentiel.

CV: Jean Michel, tu t’occupes des 18 ans : parle nous d’eux ?

JML: Cette saison l’effectif est réduit à 17 joueurs et il est très jeune puisqu’il y a 8 premières années. Avec de la présence aux entraînements le groupe devrait progresser physiquement afin de mieux utiliser les qualités techniques qu’il possède. La saison ne sera pas facile surtout les premiers mois mais on devrait assurer le maintien avec le bon état d’esprit qui règne au sein du groupe.

CV : Vous jouez encore en réserve, voir quelque fois en équipe fanion, quels sont vos projets pour la suite ?

CJ : Eliminer un maximum de jeunes par tous les moyens pour prendre leur place…
Non sérieusement, j’ai oublié de mettre à jour mon plan de carrière, mais en gros et pour résumer : j’irais jouer où on me dira.
Chez moi ?… Ok.

JML: C’est une question blague ! Bon peut être devenir stoppeur (grâce à mon jeu de tête) ou arrière latéral en équipe première car je crois qu’à ce poste il y à des joueurs un peu fragiles…

CV : Et pour finir votre interview le rituel du club, donnez-nous un dicton.

CJ : Il ne faut pas désespérer des imbéciles, avec un peu d’entraînement on peut en faire des footballeurs. (Ça marche aussi avec les autres sports et tous les corps de métier.)

JML: Qui va doucement va sûrement

 

Interview réalisé par Christophe VEDRENNE

Prochain interview: PATRICK DALBY, L'ENTRAINEUR GENERAL